Archive pour le mot-clef ‘guy debord’

Variations sur la critique du nucléaire

par Jean-Pierre Baudet

 

Pour ce site, l’année 2016 commencera par une publication muséographique.

Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le cœur du réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl s’était mis à fondre, causant une catastrophe de dimension mondiale.

En septembre de la même année, le manuscrit du livre Tchernobyl, anatomie d’un nuage était achevé, un texte à propos duquel Guy Debord écrivit :

« J‘ai lu ton manuscrit en un jour, aussitôt que je l’ai reçu, au tout début d’octobre, et je l’ai renvoyé dès le lendemain à Floriana 1, en lui conseillant de le publier au plus vite. Je lui ai envoyé cinq ou six observations à te transmettre, mais qui ne concernent que des vétilles. Vu le sujet, et l’urgence, je crois que tu ne dois même pas perdre de temps pour resserrer, stylistiquement, de peut-être deux ou trois pages sur l’ensemble ; ce qui donnerait ici ou là un peu plus de force. Mais tu as très bien dit qu’il ne peut y avoir un style approprié quand il s’agit de parler de telles choses. Dont la force plus grande sort de ces pages, hélas, d’une manière terrifiante. C’est le premier texte typographique qui ne devrait pas être évalué en cicéros, en points, en signes ; mais en becquerels !

Je ne vois aucune incompatibilité avec le texte de Semprun 2, qui est très brillant littérairement, mais qui parle d’une expérience malheureusement dépassée ; et qui aussi va beaucoup moins loin dans la théorisation de la perversion complète de toute l’ancienne méthodologie scientifique ; renversement qui clôt une période d’environ 500 ans (dont tout le monde, bien sûr, est plus ou moins imprégné pour longtemps encore). Il me paraît au contraire qu’il est bon que les Éditions Lebovici publient ces deux livres, faute d’en avoir trois. Ces Éditions, au moment malheureux où nous nous trouvons, apparaissent en somme comme le seul pôle de résistance générale au mensonge dominant. Il est nécessaire que la vérité profonde de l’énergie nucléaire y soit bien exposée » (lettre à l’auteur du 26 octobre 1986).

Bien que publié avec un certain retard (en avril 1987), le livre fut néanmoins, sur un plan chronologique, la première publication consacrée à la catastrophe de Tchernobyl.

Les recensements et réactions dans la presse furent peu nombreux. La Nouvelle Alternative, revue publiée de 1986 à 2007 et centrée sur l’Europe de l’Est, lui consacra notamment un article dans son numéro 7 de septembre 1987, de même que la revue Politique étrangère, en avril 1988.

Un groupe de réflexion réuni autour de Charles Reeve (Jorge Valadas), publiant à cette époque une revue confidentielle nommée Les cahiers du doute, écrivit un article assez détaillé sur le livre, méritant une réponse de l’auteur. C’est cette réponse, intitulée Variations sur la critique du nucléaire et communiquée à l’époque aux Cahiers du doute, que nous présentons dans sa version originale, et qui peut figurer comme prolongement de la réflexion entamée dans le livre. Quant à l’article des Cahiers du doute, malheureusement nous n’en disposons plus, mais nous sommes bien sûr prêts à le mettre en ligne également, si quelqu’un en possédait toujours un exemplaire.


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A la mémoire de Francis Pagnon

par Les Amis de Némésis

 

Notre intention était initialement de compléter l’article consacré par un tiers à Francis Pagnon sur l’encyclopédie Wikipédia. Cet article avait manifestement été rédigé par une personne ayant lu et apprécié En évoquant Wagner, mais qui ne connaissait pas la vie de son auteur.

Comme Wikipédia, de façon générale, n’accepte pas d’informations de première main, non confirmées par des sources institutionnelles ou académiques, et a donc refusé notre contribution, et comme aussi nous ne voulons pas laisser pour autant condamner à l’oubli les données biographiques dont nous disposons, voici donc publié sur notre site le projet initialement destiné à Wikipédia, qui reprend par ailleurs les éléments qui y figuraient déjà (notamment un résumé et une appréciation d’En évoquant Wagner qui nous paraissent très pertinents).

 

Francis Pagnon

Francis Pagnon, du fait d’être proche de la critique situationniste, n’aurait jamais accepté d’être désigné comme musicologue, philosophe ou une quelconque autre forme de spécialiste. On peut dire de lui qu’il fut un marginal, un autodidacte, un révolutionnaire français dont l’attention était concentrée sur les luttes sociales de son temps.

 

Biographie

Francis Pagnon est né dans le territoire de Belfort dans une famille ouvrière, pauvre et violente. Ayant tôt rompu avec elle, il ne renia jamais, pour autant, son origine sociale. C’est en autodidacte qu’il acquit une vaste culture (il fut polyglotte, féru de philosophie, musicien) mais ne concevait pas d’autre usage de cette culture que critique et révolutionnaire. Evitant toute forme d’intégration sociale, il s’efforça toute sa vie d’amener ses relations à partager cette orientation et n’eut pour horizon que celui d’un renversement de l’ordre capitaliste (comme en témoigne la Lettre de Francis Pagnon, 09.09.1988 adressée à Jean-Pierre Baudet depuis le village thaïlandais proche de la frontière birmane où Pagnon vécut pendant quelques temps).

Sur le plan musical, et en dépit d’une scolarité vite interrompue, Pagnon se forma en harmonie et en analyse musicale (avec Narcís Bonet, qui lui reconnut en réel talent dans ce domaine). Il apprit pendant quatre ans à jouer du piano, composa des chansons, mais sa passion prédominante portait sur l’Å“uvre de Richard Wagner. Pagnon considérait qu’on trouvait, en particulier dans la Tétralogie, l’héritage du passé révolutionnaire de Wagner, qui fut proche de Bakounine, et n’acceptait pas le rejet dont Wagner fait l’objet en raison de l’antisémitisme et du pangermanisme dont on l’accusait sous prétexte que les nazis s’étaient emparés de sa musique.

Pagnon vécut de façon précaire à Londres (où il s’était enfui avant d’avoir atteint sa majorité, et d’où il fut expulsé après l’expiration de son visa) et, plus tard en Allemagne, à Cologne. En France, il vécut à Tours et dans le dix-huitième arrondissement parisien.

Refusant toute activité professionnelle pouvant être considérée comme bourgeoise, Pagnon mena une vie totalement désargentée, ne travaillant que dans des conditions misérables.

Depuis son jeune âge, il souffrait d’une paralysie du nerf auditif qui ne cessa de s’intensifier et de le condamner à une surdité en constante augmentation, de plus en plus pénible pour un musicien.

Le seul livre publié de son vivant, En évoquant Wagner, fut réalisé en 1981 avec le soutien bienveillant de l’éditeur Gérard Lebovici, lui-même musicien. Cette constellation heureuse ne se reproduisit pas, puisqu’en 1984, déjà très diminué, Pagnon proposa au même éditeur un manuscrit impossible à publier en l’état et qui fut refusé sur l’instigation de Guy Debord.

Francis Pagnon était très conscient de s’opposer, avec son livre sur Wagner, au musicologue critique le plus réputé, Theodor W. Adorno, et il ne manquait pas de relever que contrairement à celui-ci, Richard Wagner lui paraissait plus subversif que Mahler, Schönberg et Berg, qu’il aimait pourtant beaucoup. En revanche, cette fois à l’instar d’Adorno, Pagnon détestait le jazz.

Dans le conflit opposant en 1987 Jean-François Martos, Jean-Pierre Baudet et (clandestinement) Guy Debord à l’Encyclopédie des Nuisances, Pagnon prit position avec passion en faveur des premiers.

Pagnon était l’exemple même de l’écorché vif, ne sachant moduler son empathie pour son entourage. Après une longue période passée dans un village du nord de la Thaïlande (région de Chiang Maï), déçu par son impuissance devant la misère locale comme devant l’évolution de la société en France, ne se sentant plus chez lui nulle part et tombant dans un alcoolisme avancé, Francis Pagnon s’est donné la mort par pendaison le 11 janvier 1990 1

 

En évoquant Wagner

Francis Pagnon est l’auteur d’une importante étude sur Richard Wagner et l’histoire de la musique intitulée En Évoquant Wagner : La musique comme mensonge et comme vérité publiée aux éditions Champ libre en décembre 1981. Cet essai montre le mouvement vivant de l’histoire à l’Å“uvre dans la musique, et plus spécifiquement dans celle de Wagner. Francis Pagnon entreprend une critique politique « de la musique de masse comme idéologie totalitaire ». Pour l’auteur, l’évolution musicale a été liquidée et asservie aux nécessités de l’organisation sociale rétrograde. La musique de masse moderne, par son retour à l’état pré-individuel, satisfait le besoin d’anéantissement et n’est que la soumission hallucinatoire à la violence infligée par une société dont le maintien n’est possible que par la coercition étendue à tous les aspects de la vie 2.

Le livre présente une perspective historique des contradictions de la musique dans la société de classes contemporaine. Le sous-titre de l’ouvrage, La musique comme mensonge et comme vérité, fait référence au mensonge qu’est la musique de masse et à la vérité révolutionnaire qu’exprime la grande musique, considérée par l’auteur comme la seule musique véritable, notamment celle de Monteverdi, Bach, Mozart, Beethoven, Debussy et, bien sûr, Wagner.

Pour l’auteur, la musique wagnérienne condamne la société capitaliste où l’histoire est rendue impossible par une production asservie au cycle perpétuel de la valeur d’échange. Le combat contre cette vacuité marchande se développe au-delà de la musique, qui devient mensongère lorsqu’elle nie la nécessité de ce combat en posant un idéal esthétique où se compensent les horreurs du monde.

Dans son essence ultime, la musique de Wagner refuse ce rôle mensonger : elle affronte sans réserves son ennemi, c’est-à-dire, la tradition musicale aliénée d’un état de fait social qui n’existe que par l’écrasement et la souffrance irrationnelle du sujet. La haine de Wagner vis-à-vis de la société bourgeoise et de sa culture est passée dans la composition. C’est une musique de la destruction : elle révèle le chaos sur lequel s’est érigée la barbarie civilisée et appelle à l’anéantissement d’un monde abhorré.

La musique wagnérienne brise le cercle de la non-vie par la violence de la vie potentielle qu’elle exige de voir passer à l’acte. Tout ce qui fait sa grandeur incite au dépassement de la musique, à sa réalisation. Au moment où la société marchande s’écroule, l’art révèle son contenu critique, qui avait toujours été en soi sa vérité, rendue claire désormais par le mouvement de l’histoire. C’est le privilège de cette époque crépusculaire d’avoir divulgué l’énigme de l’art ancien. La musique de Wagner peut enfin montrer ce qu’elle voulait, ce à quoi elle s’est dédiée.

 

Réception du livre

Guy Debord avait émis un avis favorable sur En Évoquant Wagner dans une lettre adressée le 25 juin 1980 à l’éditeur Gérard Lebovici 3.

 

Bibliographie

Francis Pagnon, En évoquant Wagner : La musique comme mensonge et comme vérité, éditions Champ libre, 1981. (ISBN 2-85184-130-0)

En 1984, un manuscrit fut refusé par les Editions Champ libre sur l’instigation de Guy Debord 4.

Un certain nombre de manuscrits laissés par Francis Pagnon, non publiés, comprennent des traductions d’auteurs de théâtre allemands (Die Albigenser, de Nikolaus Lenau ; Hinkemann, d’Ernst Toller), une étude intitulée Lenau et le refus de la réconciliation, et des études sur la Métaphysique d’Aristote.

 

Lien externe

Présentation d’En Évoquant Wagner sur le site des Éditions Ivrea.

 

Références


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Comment arrêter la célébrité une fois qu’elle a commencé?

 

 

Que peut-il encore arriver à un auteur auquel les Universités ont entrepris de s’intéresser ?

L’étape suivante a de fortes chances de se présenter comme la suite logique : le Ministère de la Culture a besoin de « trésors nationaux vivants », comme on dit au Japon, ou morts, quand cela se passe en France.

Bruno Racine, le Président de la BNF, avait très justement interprété «le classement comme trésor national […] comme une reconnaissance par l’Etat de ce que représente Debord dans la vie intellectuelle et artistique du siècle écoulé ».

Et quand on est ainsi reconnu par l’Etat, il ne reste plus qu’à être reconnu par le marché.

Mais le marché des livres n’est toujours qu’une fraction du marché.

Le marché connaît aussi bien d’autres merveilles, comme les t-shirts et les figurines de cire.

Les t-shirts, quant à eux, étaient déjà en circulation, de manière assez florissante :

http://www.beintellectual.com/debord-les-fleuves-des-revolutions-retournent-dou-ils-etaient-sortis-pour-couler-encore/

Ou encore :

http://www.zazzle.fr/debord_de_type_t_shirts-235490683795397391

Ou encore :

http://nicolaszimny.over-blog.net/categorie-10002840.html

Ou encore :

http://www.ebay.fr/itm/Society-Of-The-Spectacle-T-Shirt-Guy-Debord-X-Ray-Spex-/261214426952?pt=UK_Men_s_T_Shirts&var=&hash=item3cd197d748

Ou encore :

http://www.cafepress.fr/mf/22500292/guy-debord-tshirt-black_tshirt

Il ne manquait donc que les figurines.

Ce déficit est désormais comblé par l’entreprise récente d’un commerçant anglais en gadgets culturels, nommé Rhizome.org, qui vient de mettre en circulation, comme prix d’un jeu de devinette, des figurines représentant Guy Debord, le mégot aux lèvres :

http://rhizome.org/editorial/2013/may/17/guy-debord-giveaway/?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+rhizome-fp+(Rhizome+%3E+Front+Page)

Il s’agit là d’un objet promotionnel destiné à favoriser la vente d’un livre intitulé The spectacle of disintegration, écrit par McKenzie Wark, dans lequel Wark se perçoit comme le continuateur du théoricien du spectacle.

L’auteur du livre étant aussi l’auteur des figurines, on peut présumer qu’il livre une sorte de kit situationniste. Nous pouvons lui conseiller de compléter la panoplie avec un pied de lampe de bureau, avec un fond d’écran pour ordinateur et avec un tire-bouchon à l’effigie de Guy Debord qui lèverait les bras lorsque le bouchon est entièrement extrait de la bouteille.

Nous ne doutons pas qu’une telle approche soit indispensable pour souligner le sérieux des recherches théoriques de l’auteur. La production du petit bonhomme est probablement de nature à signaler un effort théorique considérable dans ce nouveau livre. Fatalement, ce qui est indispensable est toujours ce qui manquait encore. La bonne nouvelle, cette fois, c’est que ça manque de moins en moins. Le lecteur-collectionneur pourra enrichir sa vitrine, entre les robots de Star Wars et les super-héros de Marvel.

La fabrication de figurines a déjà rencontré un écho mérité sur un site dont voici l’adresse :

http://www.notbored.org/stunted-publicity.html

Nul doute que ses lecteurs, comme nous, se feraient un plaisir de lire et de critiquer ce livre avec toute l’attention qu’il est en droit d’attendre, si toutefois cela n’impliquait pas d’enrichir son lamentable auteur. Il faudra donc s’abstenir. A regret, car si le ramage équivaut au plumage….

 

Les Amis de Némésis

21 mai 2013

 

 

 

 


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Sommaire

(du plus récent au plus ancien)

 

Publications en 2019

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Tentative d’assassinat à la librairie Publico

 

Publications en 2017

Auteur: Collectif pour la Maison de l’Air de Belleville

Titre: Maison de l’Air, mobilisation générale!

 

Publications en 2016

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: Que devient le progrès entre les mains de l’Etat?

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: Un nouveau schibboleth?

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Le sabre et le goupillon de retour grâce au foot

Auteur anonyme:

Titre: Le temps de la révolte

Auteurs anonymes sur les quais de Seine:

Titre: La nuit debout plutôt que le jour à genoux!

Les Amis de Némésis:

Titre: Remarques éparses à propos du mouvement Nuit Debout

Auteurs anonymes sur la Place de la République:

Titre: Je suis Spartacus

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: De la musique comme champ de vérité

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: L’avenir d’une illusion

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Pas de quotas sans identité

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: La France irrespirable

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: La politique portée au tombeau par ses propres figurants

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: Variations sur la critique du nucléaire

 

Publications en 2015

Auteurs: Clément Homs et Jean-Pierre Baudet

Titre: Correspondance avec Clément Homs – suite

Auteur: Tarik ben Hallâj

Titre: Remarques sur la question de l’Etat au Proche-Orient et de ses répercussions sur le terrorisme en Europe

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Fin de la ville au Carreau du Temple

Auteurs: Les Habitants de la Lune

Titre: La religion du sacrifice

Auteur: rédacteur inconnu

Titre: Le résultat des élections départementales

Auteurs: Jean-Pierre Baudet et Clément Homs

Titre: Discussion autour du caractère historique de la valeur

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Heidegger, encore

Auteur: Pierre Dac junior

Titre: Tout va bien, chers voisins

Auteur: Les Amis de Némésis (à partir d’articles de Tomasz Konicz)

Titre: La multinationale EI

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: Portrait du philosophe en marche vers sa gloire

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre: A la mémoire de Francis Pagnon

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: La naissance du capital et de la valeur à partir du culte religieux (traduction de l’anglais)

 

Publications en 2014

Auteur: Jean-Pierre Baudet

Titre: Le flambeau philosophique des passions (à propos de l’exposition Attaquer le soleil)

Auteur: Urbain Bizot

Titre: Du rôle au genre

Auteur: Les Amis de Némésis

Titre : Traductions en américain par Not bored!

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : La propriété contre la possession

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Avancer pour mieux reculer ? (à propos de l’Ukraine)

 

Publications en 2013

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : The birth of capital and value from the religious cult

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Comment arrêter la célébrité une fois qu’elle a commencé ?

 

Publications en 2012

Auteur : Nathan le Sage

Titre : Qui doit intégrer quoi?

 

Publications en 2010

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Vox populi, vox dei

Auteur : Urbain Bizot

Titre : Sur la piste chinoise (à propos des Cinq méditations sur la beauté de François Cheng)

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : In memoriam Paul Lafargue

Auteur : Renaud d’Anglade

Titre : Quand la forêt qui flambe ne parvient plus à cacher l’arbre du profit

Auteur : Jonathan Quick

Titre : Modeste proposition pour empêcher les personnes âgées d’être à la charge de la collectivité et pour enfin les rendre utiles au public

 

Publications en 2009

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Qui dit mieux?

 

Publications en 2008

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : La chasse aux sorcières est ouverte

Auteur : Lothaire Balsarin

Titre : Les aventures de Dieu – Episode 2

 

Publications en 2007

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : L’argent se réchauffe avec le climat

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Retour à l’étable (à propos des élections présidentielles de 2007)

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Spécial Elections – la France divisée

Auteur : Marc Dachy – Jean-Pierre Baudet

Titre : Menues péripéties post mortem de l’esprit Dada

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : Signé X (à propos de la Correspondance de Guy Debord)

Auteur : Michel Le Gris

Titre : Intégration sociale et désintégration mentale

 

Publications en 2006

Auteur : Les Giménologues – Les Amis de Némésis

Titre : Voyage en Giménologie

Auteur : Lothaire Balsarin

Titre : Les aventures de Dieu – Episode 1

Auteur : Lothaire Balsarin

Titre : Les aventures de Dieu – Prologue

Auteur : Emile Robin

Titre : Platon et la CNT

Auteur : Der Spiegel

Titre : Quatre centrales nucléaires arrêtées après un accident grave

Auteur : Le Monde

Titre : On n’est jamais mieux servi que par soi-même (un dîner pour Guy Debord)

Auteur : Comité pour la Défense du Nucléaire

Titre : Appel au soutien du Professeur Pellerin

Auteurs : Grupo Surrealista de Madrid, Colectivo de Trabajadores Culturales La Felguera, Oxigeno, Las malas compañias de Durruti, Fahrenheit 451 (traduction du castillan par Brice M.)

Titre : Les mauvais jours brûleront

Auteur : Les Amis de Némésis (traduction en allemand de Du dîner de cendres aux braises de satin par le groupe Klassenlos)

Titre : Vom Mahl aus Schutt und Asche zur Satinglut

Auteur : Renaud d’Anglade  (traduction de Le concept de maladie en italien par le groupe Nautilus)

Titre : Il concetto di malattia

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Comment respirer sous l’étouffoir ?

 

Publications en 2005

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Les habits neufs de la subversion (la Fédération Anarchiste flambe sa réputation)

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Du dîner de cendres aux braises de satin (sur les émeutes de novembre 2005 en France)

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Dans le monde de l’inversion spectaculaire, le réel reste minoritaire

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : Günther Anders – De l’anthropologie négative à la philosophie de la technique – I

Auteur : Günther Anders

Titre : Pathologie de la liberté

Auteur : Günther Anders

Titre : Une interprétation de l’a posteriori

Auteur : Hannah Arendt (traduction de l’allemand par Jean-Pierre Baudet)

Titre : A propos des Conseils Ouvriers en Hongrie

Auteur : Hannah Arendt (traduction de l’allemand par Jean-Pierre Baudet)

Titre : La visite de Menahem Begin et les objectifs de son mouvement politique

Auteur : Urbain Bizot

Titre : Qui est vraiment mort à Auschwitz ?

Auteur : Brice M. / Renaud d’Anglade

Titre : De la juste solution de quelques contradictions internes

Auteur : Brice M.

Titre : Notes pour Michel Le Gris en marge de « La dialectique peut-elle justifier … ? »

Auteur : Renaud d’Anglade

Titre : La production de l’étrangeté

Auteur : Michel Le Gris

Titre : La dialectique peut-elle juguler le dérèglement climatique ?

Auteur : Jean-Luc Debry

Titre : Histoire et complots (à propos de l’incendie du Reichstag)

 

Publications en 2004

Auteur : Renaud d’Anglade

Titre : Fidélité ou recyclage (réponse aux remarques critiques de Brice M.)

Auteur : Brice M.

Titre : Autour du texte « Le concept de maladie » de Renaud d’Anglade

Auteur : Renaud d’Anglade

Titre : Le concept de maladie

Auteur : Les Amis de Stéphanie

Titre : Déni de justice

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : Lettre à propos de la scission du groupe Krisis II

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : Lettre à propos de la scission du groupe Krisis I

Auteur : Barbara Serré-Becherini

Titre : Lettre aux Amis de Némésis

 

Publications en 2003

Auteur : Y. Besse / J. Bremond / F. Sekou

Titre : Contribution à la polémique relative au statut des intermittents

Auteur : Urbain Bizot

Titre : Commentaire sur « Marx est-il devenu muet ? » de Moishe Postone

Auteur : Maximilien F. / Brice M.

Titre : Echange de correspondances à propos du livre de René Riesel

Auteur : The International Scope Review

Titre : Lettre en réponse aux Amis de Némésis

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse à The International Scope Review

Auteur : The International Scope Review

Titre : Circulaire aux Amis de Némésis

Auteur : Omar Wisyam

Titre : Lettre du 25.09.03 aux Amis de Némésis

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse du 24.09.03 à Omar Wisyam

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse du 24.09.03 à Ken Knabb

Auteur : Omar Wisyam

Titre : Lettre du 24.09.03 aux Amis de Némésis

Auteur : Omar Wisyam

Titre : Lettre du 20.09.03 aux Amis de Némésis

Auteur : Ken Knabb

Titre : Lettre du 19.09.03 aux Amis de Némésis

Auteur : Brice M. / Jean-Pierre B.

Titre : Correspondances à propos de la critique de la culture chez Brecht

Auteur : Günther Anders

Titre : Thèses sur la théorie des besoins

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse à Alain Simon

Auteur : Alain Simon

Titre : Lettre aux Amis de Némésis

Auteur : Louise Lalanne / Meryem Bent Ali

Titre : Réponse à Michel Le Gris

Auteur : Michel Le Gris

Titre : Lettre à Louise Lalanne et Myriam Bent Ali

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Post scriptum aux correspondances de M. Louart

Auteur : Lucien Taffesoli

Titre : Interview dans le Bulletin de Sociologie Transversale

Auteur : Luc Vendramin (traduction en allemand de Jean-Pierre Baudet)

Titre : Begehren und Bedürfnis

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Nouvelles d’Algérie II

 

Publications en 2002

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Nouvelles d’Algérie

Auteur : Louise Lalanne / Meryem Bent Ali

Titre : Le passé composé

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Communiqué à propos de René Riesel

Auteur : Luc Vendramin

Titre : Désir et besoin

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Un éditeur versaillais en pleine action

Auteur : Anonyme toulousain

Titre : Horizons perdus

Auteur : Bertrand Louart

Titre : Balouardise et Baudetise – suite et fin

Auteur : Bertrand Louart

Titre : Baudet et l’automation

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Lettre ouverte à Istvan Szabó

Auteur : Michel Le Gris

Titre : La maîtrise du climat comme perspective ou comme fantasme

Auteur : Jean-Pierre Baudet

Titre : Critique du travail marginal et de sa place dans l’économie spectaculaire

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : La représentation politique en faillite

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse à Florian Lefort à propos de Pierre Bourdieu

Auteur : Florian Lefort

Titre : Lettre à propos des Amis de Némésis et de Pierre Bourdieu

Auteur : Michel Le Gris

Titre : Lettre à propos de la notion de « politique »

 

Publications en 2001

Auteur : Tarik Ben Hallâj

Titre : Remèdes au terrorisme islamiste

Auteur : Les Amis de Némésis

Titre : Réponse à Jean-Luc Debry sur le potentiel du terme « politique »

Auteur : Jean-Luc Debry

Titre : Lettre sur la Commune de Paris

Auteur : Thrasybule d’Athènes

Titre : Thèses sur le racisme

Auteur : Maximilien Fabbri

Titre : La technophobie, remède efficace contre l’anticapitalisme 1

Auteur : Urbain Bizot  (traduction en anglais par Samuel Fever)

Titre : Thirst and Mourning

Auteur : Urbain Bizot

Titre : La soif et le deuil

Auteur : Urbain Bizot

Titre : Grandeur et faiblesse de l’alchimie

Auteur : Tarik Ben Hallâj

Titre : Adresse à mes sœurs et frères algériens

 

 

 

 


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